Je ne me rappelle plus l'utilité d'être seul
L'idée géniale derrière ce concept lumineux
La genèse de ce repli stratégique
Le prélude à cette fugue psychique
La nostalgie des cheveux dans le vent
À L'âge où les chevaux volent hors du temps
Coeur fermé pendant les travaux d'agrandissement
Pour les princesses, repassez dans mille ans
Voilà,
je me suis retrouvé, j'en suis là
Le matin me cueille dans ces draps
Froissés par des retournements multiples
Entre ronces, orties et tulipes
Voilà, j'ai pu apprécier la froideur
De la nuit qui rampe jusqu'aux premières lueurs
Le ridicule des petits déjeuners
tartines beurrées devant la télé
Dans mon amnésie surnagent bien quelques bouts de peine
De déception voire de manipulation
Un refus soudain de rejouer les mêmes chaines
En changeant juste le nom des pions
Celle qui viendra
ne sera pas comme l'ancienne
Bon quand même, peut-être un peu
Et qui vivra verra
A ce jeu de “tu me tiens par la barbie zen”
Flexible sera t'il assez le Barbapapa ?
Voilà,
petit soldat en mal d'amour
J'ai fait le plein de yang de ces jours
A m'observer vivre sans toi
Que me reste t'il à perdre
Pour mériter d'être à moi ?
Ceci n'est pas un manifeste politique
Un programme de machine à délaver les voix
Aucune arrière-pensée stratégique
Je voudrais juste être président de moi
mais pour ça
J'ai besoin de vous
J'ai besoin de toi
J'ai besoin de vous !
Vois la !
Vois la !
Vois la !
...